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BUFFON comte de, Georges Louis Leclerc
Né à Montbard le 7 Septembre 1707 et décédé à Paris le 16 Avril 1788.
Issue d'une famille riche, son père ayant hérité d'une fortune lui permis d'acquérir la seigneurie de Buffon à quelques kilomètres de Montbard.
Après le collège des Jésuites à Dijon, il obtient une licence de droit, mais préférant les sciences, il passe à l'étude des mathématiques, de la botanique et de la médecine.
En 1732, à l'âge de 25 ans, il s'installe à Paris, bien décidé à y réussir dans le domaine scientifique. Il présente un mémoire de mathématique à l'Académie des Sciences, s'y fait connaître et apprécier, si bien qu'il devient lui-même académicien à l'âge de 27 ans. Mais il considère que ses compétences en mathématiques ne sont pas suffisantes pour atteindre la notoriété scientifique à laquelle il aspire. Il s'oriente alors vers les sciences naturelles et devient intendant du jardin du roi, aujourd'hui jardin des plantes. Excellent administrateur, il va agrandir ce jardin et l'enrichir d'espèces d'arbres qu'on lui envoie du monde entier. Parallèlement à cette activité, il se lance dans une œuvre d'une très grande ampleur, tracer le tableau de la nature entière. Il va y consacrer près de 50 années de sa vie et en tireras un ouvrage monumentale en 36 volumes : l'Histoire Naturelle. Dans lequel il y traitera aussi bien la formation de la Terre que de ses minéraux, végétaux et animaux. Ce travail fut considéré comme un remarquable exemple de vulgarisation et les premiers parurent en 1749, à la même époque où commença la sortie de l'Encyclopédie, autre monument des connaissances du siècle des Lumières. Evidemment, une telle entreprise nécessitait une aide de collaborateurs, et l'un d'eux était aussi natif de Montbard. Il s'agit de Louis Daubenton, naturaliste éminent, et membre de l'Académie des Sciences.
Les activités scientifiques de Buffon furent parisiennes, mais il en eut une autre, importante également, qui le ramenait régulièrement dans son pays natal. Il fit construire en effet sur son domaine de Buffon, des forges très modernes pour l'époque, car il disposait là des ressources nécessaires en bois, minerais de fer et énergie hydraulique. Ces forges ont employées jusqu'à 300 ouvriers au XVIIIèS. Elles ne sont évidemment plus en activité aujourd'hui, mais bien entretenue et facilement visitables, elles constituent un témoin de l'activité sidérurgique qui précéda la grande Révolution Industrielle du XIXèS.
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