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Etienne Destot

 

Il est né à Dijon en 1864, il entreprend des études médicales, d'abord à l'école préparatoire de médecine et de pharmacie de Dijon, puis, à la faculté de médecine de Lyon.

Il se destine initialement à la médecine militaire, mais il est réformé pour raison de santé. En décembre 1892, il soutient sa thèse dont le sujet porte sur la mortalité dans les services de chirurgies dans les hôpitaux de Lyon . Il ne craint pas de l'aborder avec une grande facilité de parole, on n'arrive pas à avouer l'échec, la guérison opératoire était parfaite. Mais une pneumonie ou tout autre maladie de ce style entraînant la mort, compromet tout à cette pensée. En somme, selon Destot, le malade est mort guéri, et l'intervention n'est pour rien dans le décès.

 

Apprenant la découverte des rayons-X par Röntgen en 1895, Etienne Destot s'enthousiasme pour cette nouvelle technique d'investigation, et présente sa première radiographie dès le 5 février 1896, devant la Société des Sciences Médicales de Lyon. Chargé des services des rayons-X de l'Hôtel-Dieu de Lyon, de l'Hôpital de La Charité et de l'Hôpital de la Croix-Rousse, Destot est considéré comme le fondateur de la radiologie hospitalière lyonnaise. Son œuvre médicale porte essentiellement sur la traumatologie du poignet et du pied. Ainsi en 1897, il présente la première fracture de l'astragale, révélé par la radiographie. Une fracture sans déplacement, qu'aucun moyen des investigations ordinaires ne pouvait déceler. Deux livres résument ses années de recherches cliniques et radiologiques.

Malheureusement, comme nombreux des premiers radiologues, Destot s'est irradié les mains, le contraint à quitter ses fonctions de radiographe des hôpitaux de Lyon, en 1913.

 

Pour la Première Guerre Mondiale, il propose ses services auprès du Ministre de la Guerre, ce dernier le réintègre en tant qu'aide-major de janvier 1916 à juin 1917, à l'hôpital militaire temporaire de Dijon, implanté au boulevard Voltaire.

 

En 1918, le médecin se sent fatigué, il part se reposer à Châtillon-sur-Seine chez des amis, il s'éteint brutalement le 3 décembre de la même année, il avait 54 ans. Il est inhumé au cimetière d'Arc-et-Senans.

 

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